vendredi 29 avril 2011

Le chant du Cygne de Cyril Carau- Partenariat Auteur


L’histoire se passe en 1920, deux années après la première guerre mondiale, et se déroule sur quelques mois. Nous suivons Rielo, italien travaillant avec les mafiosi. C’est un homme de main à qui l’on confie différentes affaires. Rielo a été soldat durant la première guerre mondiale et il en sort profondément marqué. De nos jours, on dirait qu’il fait une « dépression nerveuse ». Je ne sais pas si c’est ce que l’auteur a voulut montrer, mais l’ensemble du personnage durant le livre m’a permis de tenir cette conclusion.

Le chant du cygne de Cyril Carau est un petit roman de 170 pages environ, agréable à la lecture car l’écriture est grande et éclaire les pages. Nous y retrouvons aussi des dessins qui agrémentent le récit. Le livre se lie rapidement. Il y a très peu de dialogues, beaucoup de narration.

L’histoire est… spéciale. J’ai d’abord eu un peu de mal à cerner les personnages (les noms italiens ne doivent pas être mon truc…), les différencier les uns des autres. Cela ne m’a pas empêché de rentrer rapidement dans le livre. Je serais un peu embêtée de dire le genre de ce roman. La lecture simple du livre indiquerait un policier peut-être mais au fond, ce livre a une belle portée philosophique sur les conséquences de la guerre (c’est comme ça que je l’ai pris…) J’ai aussi trouvé que les scènes de sexes entre Rielo et sa copine étaient un peu de trop. Elles n’apportent rien à l’histoire et je trouve qu’elles ne rentrent pas dans le style du bouquin. Limite ne choquent-elles pas (pas par les propos, juste qu’elles arrivent soudain et font comme une pause dans l’histoire mais une pause qui connote avec le reste…)

Autre chose, je n’ai pas compris le rapport entre le titre et l’histoire.

En définitive, je reste sceptique. C’est le genre de livre qui me marque mais dont je n’arrive à faire un avis précis qu’après quelques semaines. C’est un style que je n’ai pas l’habitude de lire mais qui ne me déplait pas.

Merci à Cyril Carau pour ce roman et en espérant que mon ambiguïté quant à un avis précis de son ouvrage ne le fâchera pas. 

3 commentaires:

  1. Merci pour ta critique.

    Alors je réponds à quelques-unes de tes interrogations, mais pour ceux qui n'ont pas lu le livre, ça risque de les spoiler.
    Je saute plusieurs lignes...




    Attention spoiler :

    Le chant du cygne est une expression pour qualifier la dernière oeuvre remarquable d'un homme ou d'un artiste. Dans le roman, cette expression s'applique aux personnages comme Rielo, le capitaine Gianotti, Davide Chiangi ou le prince Lisan-Rau. Pour Rielo, son chant du cygne c'est le massacre final qu'il accomplit.

    Sinon il ne fait pas vraiment une dépression nerveuse, stricto sensus, Rielo est fou, c'est un vrai psychopathe qui ne veut plus se mentir à lui-même. Il est trop en décalage avec tous les autres personnages du roman, sauf son capitaine. La lettre de ce dernier et le chant du cygne du capitaine poussent finalement Rielo à affirmer pleinement qui il est. D'où le massacre. Mais au bout du compte, il se rend compte devant l'Hudson, une fois son forfait accompli, que tout est vain, y compris lui-même. Et, en parfait nihiliste, il se suicide !
    C'est un roman noir, très noir à la fois sur cette période après guerre, de la prohibition, des guerres de gangs, mais aussi sur la noirceur qui hante certains individus.

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  2. *Je ne lis pas le commentaire de Cyril*

    La critique de Kathy m'avait déjà donné envie de le lire, il me tarde encore plus de le recevoir du coup!

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  3. C'est avec ce livre que j'ai appris qu'un cygne chantait en mourant, (ou mourrait en chantant...), et j'ai trouvé cette expression fabuleuse !

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