Anouck a une unique passion : la danse. Cependant, quand elle surprend une discussion de sa professeur de danse avec une des figures emblématique de sa passion, son monde chavire. Et impossible de se confier à sa meilleure amie, Maiwenn, qui est bien trop occupé par un amour bien trop passionnel. Commence alors une descente en enfer dont personne ne sortira indemne.
Pierre Bottero nous dresse Zouck dans un cadre temporel actuel, quelque-part en France. Notre protagoniste est une danseuse de danse classique, passionnée. Anouck, dite Zouck, a un bonheur de danser qui se transmet autour d’elle. Complexée par quelques kilos en trop, c’est à cette passion qu’elle sacrifie sa vie après une remarque surprise durant une conversation avec un grand danseur : Puisque son bonheur de danser ne suffit pas, elle perdra ces kilos. Abandonnée au même moment par sa meilleure amie, Maiwenn, personnage secondaire important, Zouck s’enfonce. Sa petite sœur et ses parents ne se rendent pas vraiment compte du danger mais Bérénice, la professeur de danse comprend vite ce qu’est réellement le régime de son élève préféré : l’anorexie. Elle sera la première à lui en parler et la soutiendra jusqu’au bout.
Viens ensuite Maiwenn. Maiwenn est grande, belle, mince, sensuelle… et est, sans le savoir, jalousée par sa meilleure amie mais d’une jalousie affective. Elle rencontre un homme par le net de qui elle tombe follement amoureuse. « L’amour rend aveugle », dit l’adage, et c’est aveugle de Maiwenn s’éloigne de Zouck, abandonnant son amie à son enfer et creusant son propre malheur.
Pierre Bottero nous décrit ici l’anorexie telle que cette maladie l’est : un petit complexe, son installation et le combat. Cependant, il reste vague quant à une guérison possible, son but semblant surtout être de décrire les ravages et comment elle peut s’installer. La fin ne donne aucun remède, juste un espoir.
Tout en décrivant cet enfer bien connue de la danse classique, Pierre Bottero transforme la maladie en quelque-chose de bienfaisant, comme tel le perçoit Zouck. L’écriture est simple mais forte, quelques figures de style, il y a quelques ellipses et l’histoire avance rapidement.
Nous ne savons si l’auteur s’est inspiré ou non d’un fait réel, cependant, le monde qu’il décrit est bien réel : cette passion et cette maladie sont étroitement liées, malheureusement.
Malgré une fin un peu rapide à mon goût mais laissé sur un espoir, ce livre est vraiment une splendeur, décrivant l’anorexie parfaitement. Je le recommande à tout le monde pour un moment plein d’émotions.
Belle chronique ! J'avais moi aussi adoré ce livre ♥
RépondreSupprimerJe viens de me le procurer, et après avoir lu une telle chronique, je peux t'assurer qu'il ne va pas faire long feu dans ma PAL :D
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira !
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