Ma vidéo
Malgré les bugs de Blogger, je devrais réussir à vous publier une chronique à peu près bien présenter...
Ma chronique
Tout d'abord, je
voudrais remercier l'auteur pour avoir pris contact avec moi afin de me
présenter son livre. Puis Janyce, de Publibook, qui a accepté de me
l'envoyer.
Pour son premier
roman, l'auteur nous entraîne dans un univers dystopique. Nous y suivons
Samantha Brook, une jeune américaine, venue en France pour étudier la médecine,
à Bordeaux précisément. Son rêve est de devenir allergologue. Rien ne semble
pouvoir la dévier de son objectif... Pourtant, elle va se retrouver face à un
choix qui bouleversera sa vie, qu'importe ce qu'elle décidera...
La rupture est un roman de 310 pages, publié dans la
nouvelle collection des Editions Publibook, Mon Petit Editeur. Tino Floresta
plante ici le décor d'un nouvel univers dystopique, post-apocalyptique ai-je
envie de dire, car l'Homme a visiblement bien failli disparaître...
Notre héroïne,
Samantha, est une jeune fille attachante. Intelligente, confiante tout en étant
modeste, elle apprécie rapidement cette ville française et se forge un groupe
d'amis tous différents les uns des autres. Samantha aime rester dans les rangs,
ne pas trop faire de vague. On pourrait parler d'une jeune fille modèle.
Les autres
personnages sont tous aussi sympathiques bien que certains personnages soient
un peu étranges. Nous connaissons superficiellement chacun d'eux, sans plus. Il
n'y a que Alex que nous allons plus approfondir. Alex est le coup de foudre de
Samantha, un fils à papa. Je m'attendais à ce qu'il soit snobinard mais ça va.
Il est plutôt niais ou romantique, selon les moments.
Nous avons là un
roman très intéressant mais handicapé par un prix malheureusement excessif pour
un jeune auteur, une couverture médiocre et quelques défauts de présentation.
Pour cette collection, Les Editions Publibook ne propose qu'une correction
orthographique par ordinateur. De ce côté, je n'ai pas remarqué d'erreur.
Malheureusement, l'ordinateur n'a pas remarqué l'absence de point
d'interrogation trop souvent que s'en est pénible car ça suscite quelques
incompréhensions et donc des relectures. Dans les dialogues, il arrive aussi
qu'un tiret soit présent alors que l'on reprend la narration. L'auteur m'a
confié avoir voulu publier trop précipitamment son roman et n'avoir sans doute
pas fait assez de relecture nécessaire.
Au niveau de
l'histoire, quelques défauts sont aussi à pointer du doigt. L'absence parfois
d'explication devant un mot créé par l'écrivain qui oublie que nous ne
connaissons pas son univers. Même si cela ne se produit que rarement, ça se
produit.
Bien que
l'histoire soit intéressante, le début est beaucoup trop long. Le
bouleversement dans la vie de Samantha n'apparaît qu'à la 270ème page sur 310.
Le reste est un plantage de décor. L'histoire n'y avance pas, nous découvrons
juste l'univers. Je tiens néanmoins à préciser que malgré cette période un peu
longue, je ne me suis pas du tout ennuyer pendant la lecture du livre ! Mais je
crois qu'il est bon de faire remarquer que l'histoire commence tard dans le
roman, pour se finir très en suspense...
Et d'un point de
vue personnel, j'ai trouvé le coup de foudre entre Samantha et Alex très niais.
Ils se connaissent à peine et il vient lui faire une déclaration d'amour à la
porte de son appartement, lui avouant qu'elle est la femme de sa vie... J'ai
trouvé cela très niais et risible, mais cette fois-ci, c'est entièrement
personnel.
Il ne faut pas
oublier tout de même, qu'il s'agit d'un premier roman et que devant l'absence
d'un correcteur humain, ce premier tome comporte tout de même peu défaut. De
plus, comme il s'agit d'un début de série, il n'est pas rare que dans un
premier tome, l'histoire soit un peu longue à mettre en place.
Je parais
peut-être mitigée ou pointilleuse mais il me semble nécessaire de pointer ces
petits points pour que l'auteur y fasse attention et pour que vous ne soyez pas
surpris. Et si mon avis vous parait négatif devant ce paragraphe de points
plutôt désavantageux pour le roman, il n'en est rien. J'ai vraiment apprécié ce
roman et je ne peux que vous le recommander ! L'univers que créer l'auteur
mérite que l'on s'y intéresse et ce livre promet d'être une dystopie prenante.
L'écriture est très fluide et même quand il ne se passe rien, l'auteur parvient
à nous captiver avec les détails de leur vie de tous les jours. Nous avons peu
à peu quelques interrogations qui naissent sans que l'on s'en aperçoive
forcément.
J'ai trouvé le
choix de l'auteur concernant le "bouleversement" innovant et
surprenant. En effet, je m'étais imaginée pas mal de chose mais pas ça. Dans le
livre, ça paraît un peu tomber comme un cheveu sur la soupe, tellement ça
débarque sans prévenir. Et c'est justement ce qui fait le choc, la
révélation.
Quant à la fin,
elle reste en suspens. Samantha est confrontée à un choix et elle le prend...
mais nous ne savons pas ce qu'elle choisit ! Et je suis bien intriguée car les
deux possibilités me paraissent envisageables !
Que conclure
sur ce roman ?
Malgré quelques
défauts, ce roman mérite qu'on y porte de l'intention ! Bien que ce ne soit pas
un coup de cœur, ce premier tome m'a beaucoup plu de par ses personnages et
surtout, par le style très fluide de l'auteur. Un style qui permet de ne pas
s'ennuyer durant tout le roman, même quand il n'y a pas d'action. Ce fut donc
une agréable découverte et j'invite vraiment les amateurs de dystopie à se
pencher sur cette série !
J'ai posé une petite question à l'auteur, lui
demandant pourquoi il avait voulu écrire ce livre et quel message voulait-il
nous faire passer. Peut-être sa réponse vous incitera-t-elle encore plus à lire
son roman !
En fait, c'était un besoin. Je me suis mis à écrire en réaction au monde (un tantinet) fou dans lequel nous évoluons. Tout va très vite, nous sommes tous connectés en permanence, les informations fusent et j'avoue avoir du mal à tout intégrer sans en être affecté. Les différences sont trop grandes pour être acceptables. Nous avons des écrans plats, des téléphones tactiles. Des hommes gagnent des millions en tirant dans un ballon, alors qu'au même moment des gens meurent de faim ou sont victimes de génocides. Certains diraient que cette phrase est un peu bateau ou qu'on ne peut rien y faire... C'est pourtant une réalité dont je n'arrive pas à me défaire. Dans le fond, j'ai l'impression que rien ne change, l'histoire se répète mais sous différentes formes.
La régulation de la population mondiale sera un sujet épineux qui amènera certainement l'Homme à retomber dans ses travers (question de survie). Il faudra alors mettre en place un moyen de sélection. Qui aura le droit de donner la vie...? Qui se verra retirer l'une des plus belles choses qui puissent exister...? La liberté individuelle sera alors et comme toujours mise à rude épreuve, au nom de l'humanité. Peut-on alors reprocher à l'Homme de vouloir survivre et pour y arriver de priver une partie de la population ? C'est ce qui se passe à l'heure actuelle.
Mais comme pour beaucoup de choses, la Vie n'est pas maîtrisable. Malgré tous les moyens que l'humanité disposera dans le futur pour réguler les naissances, la Vie trouvera toujours un moyen de poursuivre son cheminement. C'est quelque chose qui nous dépasse et qui continuera, je l'espère, à nous dépasser.
Merci pour ton passage sur ma chronique ! Comme toi, je trouve dommage que la correction n'ait pas été faite par un humain car cela entache fortement le talent de cet auteur à construire un monde dystopique si intéressant.
RépondreSupprimerj'en ai entendu parler, une de mes "collègues" l'a chroniqué sur LOM ! Mais il ne me tente pas trop !
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