En première année de Médecine à Paris, Noël et Clotilde s’aiment. Mais les temps sous l’occupation sont durs et les deux étudiants se sentent bien impuissants. Aussi décident-ils, malgré tous les risques, de faire de leur mieux pour aider la France comme ils le peuvent…
Avec son premier roman paru aux Edition Kyklos, Michel Wyn nous présente Vingt ans l’an quarante, un roman d’environ 270 pages.
L’histoire se déroule dans les années 40, sous l’occupation. A cette époque, les temps sont durs : les trahisons, la collaboration, la pénurie, la guerre… Le cadre spatio-temporelle est bien décrit et les faits semblent décrits à la perfections, comme s’il y était. J’avoue mettre souvent demandé si cette histoire n’était pas réelle.
Durant le livre, nous suivons deux protagonistes qui se rencontrent lors d’un TP en Médecine.
Tout d’abord, Noël, fils d’une petite famille pas très riche, avide d’aventures et qui n’a qu’une idée en tête : rentrer dans la résistance pour aider son pays ! Noël est personnage attachant, un peu naïf par moment, intrépide et jeune (ce dernier mot veut tout dire : il ne connaît rien de la vie et de ses dangers.)
Quant à Clotilde, elle descend d’une famille de petite bourgeoisie. C’est un personnage plus terre à terre, courageuse et attachante elle aussi, gentille et intelligente. Elle aussi partage l’envie de Noël d’entrer dans la résistante mais elle est plus prudente et plus mesurée.
L’auteur nous décrit leur histoire d’amour avec une grande simplicité. En effet, j’ai trouvé le ton du livre plat, sans sentiment, sans action véritable, sans suspense non plus. Négatif donc ? Pas vraiment car l’auteur a une écriture plate mais fluide et qui a ce petit quelque chose qui nous fait poursuivre notre lecture. Peut-être de part les personnages. Il y a tout de même quelques moments de tensions véritables mais ces moments surviennent plus vers la fin du livre.
Que penser de ce livre ? J’ai laissé mûrir mon avis plusieurs jours avant de rédiger cette critique et pourtant, je ne me suis toujours pas décidée. L’histoire est plutôt plate et je reprocherai à l’auteur de ne pas la rendre assez trépidante, de part le style de l’écriture : simple et plate, qui décrit les faits sans y mettre de sentiment. Le texte est pourtant fluide.
J’aurai jugé le livre plutôt bon s’il n’y a avait le coup de théâtre, l’horreur de la fin. C’est là que l’écriture de Michel Wyn devient « monstrueuse » car elle garde le même genre en décrivant d’horribles faits… mais je ne vous en dis pas plus.
De fait, je reste ambiguë quant au livre de part la fin. Est-il moyen ou vraiment bien ? Je ne me suis pas forgée une opinion précise mais il faut retenir que ce livre m’a marqué. Je le recommande donc !
Merci aux Editions Kyklos pour ce partenariat !
Jolie critique! Très intrigante d'ailleurs, ça donne envie de découvrir ce qui t'a marquée ^^
RépondreSupprimerTu nous donne envie de creuser un peu plus là, voir le tout d'une peu plus près!!!
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires ! J'ai eu un peu de mal à faire cette critique, peur d'en dire trop ou pas assez... Mais si elle vous a plut, c'est le principal !!! =D
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