C’est non sans émotion que je vous présente le dernier roman écrit par la main de Pierre Bottero, achevé deux jours avant son fatal accident. Nous retrouvons son héroïne, Ombe, alors qu’elle se rend dans un entrepôt. Après une sympathique rencontre avec Erlug, elle découvre un clan de loup-garou par lequel elle est accueillie hostilement. In extremis, elle sauve la victime de ce gang de la mort… et en tombe amoureuse !
Le subtil parfum du soufre est bien différent de Les limites obscures de la magie, le dernier tome avec Ombe. Bien que Ombe n’est pas changée tant que cela, mise à part qu’elle tombe amoureuse, j’ai trouvé ce tome plus mystérieux, notamment autour des origines de la jeune fille. Il y a beaucoup d’allusion à des choses que nous ne comprenons pas. Beaucoup des questions qui restent sans réponse à la fin de ce tome.
L’écriture est toujours aussi merveilleuse, l’histoire toujours aussi captivante… Bref, ce livre n’a vraiment que des qualités. La fin m’a un peu surprise, je l’ai trouvé un peu trop rapide (ce rendez-vous soudain entre nos deux protagonistes… enfin il faut dire qu’ils sont tous deux chamboulés…)
A l’instar que dans le tome 3, L’étoffe fragile du monde, le roman s’achève sur une note triste bien que la toute dernière page soit un appel à l’espoir.
Ce roman est donc génial, comme les trois précédents, mais plus mystérieux. Nous voulons en savoir plus sur les origines de Ombe et sa particularité. Beaucoup d’interrogations auxquelles nous avons hâte d’avoir les réponses ! Ils nous faudra néanmoins patienter jusque juin pour le tome 5 : Là où les mots n’existent pas !
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